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Critique de Cemoicricri


Norman Mailer et Jean Malaquais, un écrivain français d'origine polonaise un peu oublié aujourd'hui, se sont rencontrés à Paris en 1947. S'ils se montrèrent méfiants l'un vis-à-vis de l'autre au premier abord, parait-il (Norman Mailer soutenait alors la campagne du démocrate Henry Wallace à la présidentielle de 1948, ce qui ne plaisait guère au sympathisant marxiste qu'était Malaquais), ils se revirent l'année suivante à New York où Malaquais enseignait, et ils ne tardèrent pas à entamer une amitié qui dura jusqu'à la mort de Malaquais en 1998, ainsi qu'une correspondance de plusieurs décennies. « Jean Malaquais n'était pas seulement mon meilleur ami, il était mon mentor », a écrit Mailer. Dans cette correspondance alternent considérations politiques (Oswald est-il oui ou non le seul meurtrier de JFK ?...) et littéraires, notamment concernant leur travail d'écrivain, avec des considérations plus triviales, des nouvelles de leur vie quotidienne, de leurs familles. Ils se demandent et se donnent des conseils, parfois se chamaillent un peu (« dans la mesure où j'ai six enfants et toi deux, je n'apprécie pas que tu m'instruises de mes devoirs… »). D'utiles notes et commentaires replacent certaines lettres dans leur contexte. Une lecture instructive et passionnante.
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