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Critique de florencem


Et voilà, le dernier tome. Un soupçon de nostalgie et une petite déception sur la fin mais je garderais encore une fois un très bon souvenir de cette série. J'ai bien fait de la relire, surtout après toutes ces années. Cela a été un vrai plaisir, et je me dis qu'il faut que je me lance dans d'autres sagas de la mangaka.

Mais revenons un peu à ce tome sept ! Yuzu ne se souvient toujours pas de sa mère et cela inquiète beaucoup sa famille. D'un côté, on pourrait croire que c'est une bonne chose, vu que la petite souffre énormément de cette séparation, mais d'un autre, je ne trouve pas cela très sain. Nous voyons d'ailleurs les deux points de vue dans ce début de chapitre. Je trouve d'ailleurs que les difficultés face à l'éducation d'un enfant ressortent globalement beaucoup plus dans ce tome. On est assez loin du côté enjoué dont on a eu l'habitude pour laisser place à quelque chose de plus sérieux, de plus profond.

Les choses finissent par s'arranger petit à petit, mais là encore, il y a quelque chose d'étrange. Comme un malaise permanent. Doit-on faire espérer Yuzu ? Doit-on continuer à lui dire que sa mère reviendra ? Elle est encore petite, certes, et elle ne comprend pas tout, mais en un sens, est-ce qu'elle ne sera pas encore plus déçue si ce moment tant attendu n'arrive jamais ? La question est soulevée, il y a des points de vue encore différents, ils se valent mais aucun n'est parfait. Oui, oui, on réfléchit. La fin approche que voulez-vous !

Entre deux ou trois petits drames, la mangaka décide de faire évoluer la relation entre Kokoro et Kippei. On souffle un peu par rapport à Yuzu, cela fait du bien. Surtout que les deux tourtereaux sont mignons tout plein. Bon, d'accord, c'est idyllique à souhait mais c'est pour éviter d'avoir le coeur en miettes avec ce qui va suivre.

Car oui, sans grande surprise LE moment arrive. Celui qu'on attend depuis sept tomes avec Yuzu. Miyako réapparait comme une fleur. Disons-le clairement, je n'aime pas le personnage. Trop faible, trop égoïste. Elle se fait dire ses quatre vérités par sa soeur et sa nièce, et cela fait du bien. Mais voilà, il y a Yuzu. Est-elle et sera-t-elle plus heureuse avec ou loin de sa mère ? Un choix qui a ce point de l'histoire est déchirant. Il m'est impensable de savoir Yuzu loin de Kippei mais peut-on éloigner un enfant de sa mère ?

Le coeur serré, Yoko Maki nous offre quelques pages nous montrant le futur. On voit à peine la jeune femme qui est avec Kippei (on se doute que c'est Kokoro, mais un doute inutile plane) et la lettre de Yuzu me laisse un goût assez amer. Mon seul réconfort est que visiblement un certain Shô est dans l'entourage de notre petite héroïne !
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