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Critique de koalas


Léopold Gavarit, une personnalité du bottin a disparu de la circulation.
Et deux autres moins mondains sont partis en zig zag à sa recherche,
un journaliste Isodore Ducasse, le même blase qu'un certain comte comme c'est bizarre et un chirurgien imbibé Jacques Mouton qui aime bien faire la tournée des grands ducs. A bord de leur Citroën des années 30, les voilà lancés dans une folle virée en banlieue qui les fera atterrir dans une drôle d'auberge. A l'intérieur, Vamp mystérieuse, aubergiste peu loquace et chien qui aboie mettent dans l'ambiance...
Pierre Siniac préface ce court récit d'Omer Refreger, alias Léo Malet, digne d'un téléfilm noir que l'on ne lâche pas avant le dénouement final.
Aussi à l'aise que pour décortiquer les quartiers de Paname, Léo Malet, le parigot du polar élargit son horizon à la proche banlieue d'avant-guerre à l'atmosphère glauque et surréaliste.
On s'y laisse prendre et on tourne en rond pour finalement retourner sur nos pieds. En prime on se marre bien au bar avec Mouton adepte du litron et la gouaille du haut Malet, l'aristochat du roman noir.
L'auberge de banlieue, quatre étoiles !
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