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Critique de dido600


Un livre qui date de 1952. Premier roman de l'auteur. Porté à l'écran par (feu) Bouguermouh en 1994.

Il était donc tout à fait normal que l'auteur, alors âgé de moins de 35 ans, s'«auto - analyse » à travers la microsociété au sein de laquelle il est né, a grandi, a vécu, a aimé, a haï (peut-être), a rêvé, a pris conscience des problèmes sociétaux, culturels et politiques existants, ou alors qui s'annonçaient (avec l'évocation lointaine mais bel et bien présente à travers la mobilisation des jeunes gens du village) … Les romans engagés ont suivi par la suite. Une démarche intellectuelle que seuls les plus grands réussissent à s'imposer avant de commencer à «délivrer des messages ». le déclenchement de la guerre d'algerie (dont on devinait, déjà, la survenue à travers des faits en apparence anodins) a accéléré le processus de «prise de conscience » nationaliste.

La colline oubliée ! Comme un monde à part. Un monde parallèle… à quitter au plus vite (sans jamais totalement l'oublier, car tant et tant de rêves y ont été faits). A lui tout seul tout un programme. Toute une image, presque figée pour l'éternité. Tout cela nous ramène loin, très loin en arrière. Et pourtant, malgré tous les bouleversements, la vie est restée (presque) la même. L'auteur nous la décrit sous toutes ses coutures, de la plus visible à la plus intime. Une société millénaire qui reste enfermée dans ses us et coutumes ce qui, à la longue, use les volontés les plus osées.

Avis : Peu paraître très décalé (rétro !) pour les nouveaux (les jeunes) lecteurs. Mais un classique restera toujours un classique. Les écrivains en herbe y apprendront l'art de la belle, bonne et toujours compliquée construction littéraire.
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