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Critique de dictus
TARPON 2 / 2 – BONNE INTRIGUE
Second roman mettant en scène Eugène Tarpon, ex-gendarme déchu et désabusé, devenu détective. D'une affaire de routine – les mécomptes d'un apothicaire –, Tarpon bascule dans le monde interlope des flambeurs et des marchands de rêve évoluant autour d'une secte drapée en institut de remise en forme pour cadres supérieurs en état de burn-out.
Du Manchette pur jus : on roule à fond la caisse sur le périphérique parisien (de préférence à contresens), on dégaine toutes sortes de calibres, on canarde à tout va, et bien entendu une souris qui n'a pas froid aux yeux accompagne le rodéo. Scénario idéal pour Alain Delon qui a produit et réalisé l'adaptation au cinéma sous le titre “Pour la peau d'un flic” en 1981.
L'intrigue est bien construite, l'enquête rondement menée, et pourtant l'histoire se termine en queue de poisson, comme si l'auteur avait du mal à conclure ou se presse de le faire sous la contrainte du format imposé par l'éditeur (les 250 pages réglementaires de la Série Noire), juste le temps de donner un dernier coup de griffe à la gent politique (un député véreux tirait les ficelles de la secte...).
Tarpon-la-gamberge du premier roman (“Morgue pleine”) a-t-il déteint sur son créateur ? Il n'y aura pas de trilogie : Sa Bougonne Nonchalance Eugène Tarpon a tiré sa révérence à la fin du roman.
Second roman mettant en scène Eugène Tarpon, ex-gendarme déchu et désabusé, devenu détective. D'une affaire de routine – les mécomptes d'un apothicaire –, Tarpon bascule dans le monde interlope des flambeurs et des marchands de rêve évoluant autour d'une secte drapée en institut de remise en forme pour cadres supérieurs en état de burn-out.
Du Manchette pur jus : on roule à fond la caisse sur le périphérique parisien (de préférence à contresens), on dégaine toutes sortes de calibres, on canarde à tout va, et bien entendu une souris qui n'a pas froid aux yeux accompagne le rodéo. Scénario idéal pour Alain Delon qui a produit et réalisé l'adaptation au cinéma sous le titre “Pour la peau d'un flic” en 1981.
L'intrigue est bien construite, l'enquête rondement menée, et pourtant l'histoire se termine en queue de poisson, comme si l'auteur avait du mal à conclure ou se presse de le faire sous la contrainte du format imposé par l'éditeur (les 250 pages réglementaires de la Série Noire), juste le temps de donner un dernier coup de griffe à la gent politique (un député véreux tirait les ficelles de la secte...).
Tarpon-la-gamberge du premier roman (“Morgue pleine”) a-t-il déteint sur son créateur ? Il n'y aura pas de trilogie : Sa Bougonne Nonchalance Eugène Tarpon a tiré sa révérence à la fin du roman.
