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Critique de gill


Tout a commencé par une histoire triste mais populaire.
On aurait dû se méfier !
D'autant que le numéro du contorsionniste n'était pas très au point.
Emmanuel, l'homme-caoutchouc ... tu parles !
Des clopinettes, oui ...
Puis, point faut aux apparences se fier et plutôt se méfier du "candide raton".
Car derrière la fable-express ne se cache pas forcément Jean de la Fontaine mais parfois deux olibrius nommés Gotlib et Mandryka.
C'est, en 1970, dans "Pilote" le journal d'Astérix et Obélix, que l'un a entraîné l'autre et que l'autre s'est laissé faire !
On aurait dû se méfier !
L'année précédente, dans le quatrième "Super Pocket", les deux complices avaient glissé "un petit bruit", "un mystérieux météore bourguignon", "une jument interdite" et "un pauvre Auguste".
C'était déjà de la fable-express, mais en 2 planches, cette fois.
C'était drôle, inattendu, rapide et absurde.
Non, c'était pas anglais, madame ...
Jusqu'en 1973, les deux compères vont tirer sur la clopinette.
Et la censure va laisser faire ...
Malgré cette biographie de Joseph Lafreut, fable-express sans moralité, qui faillit tout gâcher !
De Gotlib ou de Mandryka, de Mandryka ou de Gotlib, lequel des deux est le plus responsable ?
Il ne faut pas chercher, ni parfois même essayer de comprendre.
Dans le journal d'Astérix et Obélix, le début des années 70 s'est vécu en roues libres ... avec Cabu, Brétécher, Chakir, Fred, Gébé, Reiser et de nombreuses autres grandes signatures dont celles de Gotlib et de Mandryka.
Quel plaisir !
Aujourd'hui est peut-être moins fantaisiste qu'hier.
On aurait dû se méfier !
Mais heureusement, grâce à cet album, on peut encore tirer sur la clopinette et se marrer un brin ! ...



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