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Critique de jamiK


Cet album est composé de quatre histoires.

Dans les deux premières, (La vie quotidienne du concombre masqué, et “Quand passent les motives”) on retrouve le ton surréaliste, absurde des deux albums précédents, proche de Fred ou F'murr.

La troisième, “Quelque part à l'endroit où ailleurs veut dire ici”, on change de registre, on quitte l'esprit du magazine “Pilote” pour celui plus cynique, plus plus subversif, plus décalé, et sans doute moins poétique du magazine “L'écho des Savanes”. Ce n'est plus tout à fait pareil, et même si je préfère le concombre des années Pilotes, j'aime beaucoup le ton critique et ironique qu'on trouve par la suite. Dans cette histoire, on y aborde des thèmes comme le salariat, les grèves, la condition féminine, la machisme, la publicité, la culture… Sous un aspect complètement loufoque, le discours est ouvertement engagé et sarcastique à souhait. le plaisir est différent, mais il est toujours au rendez-vous.
A noter, dans cette aventure, une vignette est dessinée par Gotlib !

Enfin, la dernière histoire, “Le jardin Zen” est assez étrange, et elle est la raison du départ de “Pilote” pour “L'Echo des Savanes”, raison qui ne saute pas aux yeux, cette histoire a été refusée par René Goscinny à l'époque.

Dans cet album, Mandryka prend un virage bien marqué, mais même si j'affectionne personnellement l'aspect onirique de la première période, on n'y perd pas vraiment au change, ce qu'on perd en poésie, on le récupère dans l'humour sarcastique.
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