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Critique de NicolasElie


Il y a quelques mois, je te disais ça sur Eric Maneval :
Maneval, il te dit rien. Il te raconte juste. Mais il te raconte bien.
Vraiment bien.
Tu sais jamais où il veut t'emmener, mais t'y vas. Tu le suis.
Tu peux pas lâcher son bouquin.
Un vrai grand roman noir.
J'ai commencé « Inflammation » un matin. C'est Madame La Manufacture qui me l'a envoyé.
Elle est gentille.
Je l'ai fermé le soir.
Et j'ai les glandes.
J'ai les glandes parce que je l'ai terminé.
J'aurais dû lire doucement.
Savourer.
Aimer les mots comme lui a aimé les écrire. Parce que quand un écriveur aime les mots qu'il te donne à lire, tu le sens.
J'ai déconné, mais je regrette pas.
Un putain de roman noir.
Le pitch, il est sur la quatrième de couv. Si tu regardes sur le réseau de la société, tu vas le trouver. Et puis on s'en fout.
Dans le livre, il y a Jean. C'est le personnage principal.
Il y a Liz. C'est sa femme. Sa compagne. Son amoureuse.
Liz, un soir, elle se casse. Et Jean, il sait pas pourquoi. Il sait pas parce qu'ils sont heureux. Qu'ils ont deux enfants au top.
Que tout va bien.
En plus, il pleut. Mais genre l'orage de la fin du monde.
Quand Liz disparaît, ce soir-là, elle laisse un message sur le répondeur à son amoureux. Elle hurle qu'elle est coincée sur le gué, et elle lui demande pardon.
C'est le dernier message.
Les derniers mots.
Attends.
Je réfléchis.
Qu'est-ce que j'ai aimé dans ce roman ? Tout.
La suite sur mon blog...

Lien : http://leslivresdelie.org/221/
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