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Critique de spleen


Tanger, 1956, on imagine cette ville aux murs blancs éclairés par un soleil aveuglant sous une chaleur étouffante et les dames européennes enfermées dans leur maison, cherchant un peu de fraicheur fuyant les rues peu sures et grouillantes de monde et les odeurs désagréables ...

C'est ce qui se passe pour Alice , jeune mariée qui a suivi son mari à Tanger et ne s'acclimate pas à cette nouvelle vie, alors que son mari John passe ses journées et une partie des nuits dans la ville.

Arrive son amie Lucy qu'elle n'a pas vu depuis un an mais avec laquelle elle a vécu quelques années lors de leurs études s'entendant merveilleusement bien jusqu'au drame dont la teneur ne sera révélé au lecteur qu'à la moitié du roman.

Les chapitres alternent la narration d'Alice et de Lucy entre l'époque marocaine et les souvenirs de leur cohabitation.

Il s'installe rapidement un climat de tension entre la fragilité psychologique d'Alice et les intentions de Lucy , chacune racontant sa version avec de nombreuses divergences : qui croire ?

Mensonges, jalousie , avidité dans une ambiance ambigüe donnent une atmosphère étouffante comme la ville .

J'ai trouvé , malgré son format assez court , ce roman parfois un peu ennuyeux , les personnages ne sont pas vraiment sympathiques, même la fragile Alice et si on imagine très bien le scénario d'un film d'angoisse , cela demeure fort loin d'un roman de Daphné du Maurier, de Gillian Flynn et des autres écrivains cités sur le bandeau d'annonce .

Merci à NetGalley et aux Editions Harper Collins

#Tangerine #NetGalleyFrance
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