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Critique de Streala


Conquise ,je suis conquise!
Premier opus que je termine de cet auteur ultra connu Et qui m intimidait un Peu...
Le volumineux « histoire de la lecture » trône et prend la poussière dans ma mini bibliothèque depuis des années j' en avais avalé quelques passages ,vite fait ,me promettant d y revenir plus tard à tête reposée

Ce volume est plus court mais pas moins ambitieux ni moins intéressant .
L auteur (je vous fais l affront de vous le présenter mais j'aime bien parler à tous ,même aux plus jeunes -clin d oeil à mes enfants et leurs copains qui sont sur babelio),
grand lecteur devant l éternel depuis sa plus tendre enfance,est né à Bueno Aires ,parents juifs (une de ses grand-mére ayant fui l Allemagne nazie si j ai bien compris -il devrait écrire l histoire de cette aïeule) -père diplomate .
Alberto a donc vécu son enfance à Tel Aviv (ou son père était en poste ) avant de revenir en Argentine pour émigrer fuyant la dictature ,dans différents pays dont la Polynésie ,et enfin,revenir couler de vieux jours paisibles en France. Il choisira d habiter une charmante maison flanquée d'une grange Dont il fera « sa »bibliothèque .

Suite à des tracasseries fiscales et administratives qu il ne définit pas ,il doit partir vivre aux USA et donc remballer sa bilbliothèque .
Ne soyez pas rebutés par le début de cet essai- :les lamentations d un vieux drogué de livres en papiers (ah ,l odeur ! Ah la vielle couverture !...)presque fétichiste ,ne prêtant ni ne donnant ses livres chéris mais les stockant précieusement selon un ordre connu de lui seul
Le propos s ouvre et l auteur nous gratifie de nombreuses digressions ,j ai bien aimé celle qui parlait de la mythique et élusive bibliothèque d Alexandrie .
Finalement l auteur se voit offrir le poste de directeur général de la bibliotheque de Bueno Aires ,tâche dont il s'acquitte avec passion et dévouement pendant qq années.
Point d obscurité ni de discours élitistes dans cet ouvrage ,
Alberto est conscient que les lecteurs « enragés » constituent une minorité de la population (bien représentée sur babelio :)) et se demande comment communiquer le virus et le plaisir de la lecture au plus grand nombre (par l exemple ,par la passion qu il faut essayer de communiquer nous dit il )
Il est conscient aussi que les bibliothèques publiques doivent être accessibles à tous et non des temples rébarbatifs et austères .. pari gagné ? Qui a vu la bibliothèque de Bueno Aires ?
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