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Critique de Enroute


L'homme problématique n'est pas cet être dont on tente de cerner la nature depuis l'antiquité, mais celui qui reste vivant et se prolonge après la Seconde Guerre mondiale - subitement, tout ce qu'on pourrait dire sur lui paraît vide et creux.

Marcel se rapporte à Nietzsche pour tenter de trouver une réponse satisfaisante qui puisse donner des élans à ce nouvel être ou plutôt à cet être qui s'est découvert une face cachée à lui-même.

Ce qui le définirait serait l'inquiétude, celle qui remet en cause en permanence, celle que l'on veut réduire et qui renaît sans cesse, celle qu'il ne faut surtout pas éteindre car elle est le moteur de l'être et qu'il faut entretenir.

Les philosophes de l'ontologie ne sont pas des penseurs de l'être puisqu'ils réduisent l'inquiétude à n'être que déterminisme et fixations de principes.
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