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Critique de LesBouquinsdAdrien


« L'orgueil de la vie, ce n'est pas la recherche de sa consécration forcenée (la peur de la mort déguise la conscience que chacun a de soi ; on s'évertue à un absolu et on bute sur une appréhension…),
le véritable amour-propre est de savoir renoncer à sa vie physique quand sa dignité est déjà morte depuis longtemps. »

On y voit la mort sous un autre angle, on imagine les odeurs, la pesanteur de chacune des lourdes scènes percutantes et parfois glauques.
Marchand essaye par ses mots, ses scènes, de nous faire ressentir l'impensable, l'inacceptable, l'inconcevable. Il nous fait effleurer du doigt, regarder du coin de l'oeil la trans de « l'appel du sang ».
On y voit à quel point le monde de la guerre, le monde d'une ville assiégée grise un homme, meurtrit certain et en tue d'autre.

Il nous parle beaucoup de son passage à Beyrouth pour un peu moins de Sarajevo, je m'attendais à avoir plus de similitudes avec le film. D'épaisses descriptions parfois redondantes, il aurait été plus agréable, peut être, d'avoir un peu plus d'histoire et rebondissements.
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