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Critique de KiriHara


Je poursuis donc ma découverte des « Aventures du détective Francis Bayard » de Jean des Marchenelles, avec le titre « La chapelle abandonnée », un fascicule de 32 pages paru au sein de la collection « Police-Privée » au cours des années 1940.

On ne sait pas grand-chose sur l'auteur, de son vrai nom Jean Dancoine, si ce n'est qu'il écrivit des pièces de théâtre, qu'il fut éditeur et qu'il est né dans le Nord, raison pour laquelle nombre de ses récits se déroulent dans cette région.

Quant au détective Francis Bayard, surnommé le Sphinx, on le retrouve dans diverses aventures fasciculaire dans la collection « Police-Privée », collection dirigée par l'auteur et dont il fut, il me semble, également l'éditeur, mais aussi dans d'autres collections comme « Collection Rouge » des éditions Janicot ou « Main Blanche ».

Mais on retrouve également le personnage dans quelques romans et pièces de théâtre.

Le détective Francis Bayard et son ami biographe (Jean des Marchenelles) sont en cure de repos à la campagne dans une ferme d'un petit village du Nord.

Un soir, il pense être suivi par un étrange individu surnommé « La Lune », un homme peu bavard vivant dans une cabane à l'orée du bois.

En rentrant à la ferme, le fils de leurs hôtes, un gamin de 13 ans, leur raconte qu'il connaît le secret de « La Lune ». Celui-ci détiendrait prisonnière une belle princesse.

Les deux hommes ne font pas cas des dires de l'enfant et vont se coucher.

Le lendemain, l'enfant disparaît. Arrive alors un message à la ferme destinée à Francis Bayard et lui indiquant que quelque chose va se dérouler le soir même à la vieille chapelle abandonnée…

On retrouve donc Francis Bayard dans une nouvelle aventure assez courte, 7 500 mots.

Comme souvent, la narration est faite à la première personne, par le soi-disant biographe de Francis Bayard, rôle que s'est approprié l'auteur pour donner plus de chair au héros.

Et il en a besoin, de la chair, ce héros, tant il est si peu esquissé que l'on ne sait rien sur lui, sa physionomie, son âge, etc.

Il est vrai que l'auteur a peu de place pour s'étendre sur le sujet dans ces courts fascicules. Peut-être n'est-ce pas le cas dans les romans, du moins, espérons-le.

Ici, l'intrigue est somme toute assez légère et le mystère assez vite résolu, mais il ne peut en être autrement à cause de la concision exigée par le format.

Les détails de l'histoire sont donc apportés, comme souvent, par une confession, de témoin, de victime ou du coupable, méthode la moins papiphage (l'adjectif n'existe pas, alors, je le crée).

Pas déplaisante à lire, cette aventure a les défauts inhérents au format et on ne peut lui en tenir grief.

On regrettera l'absence de l'humour dont l'auteur teinte parfois ses récits.

Au final, petit récit, petite intrigue, réel plaisir de lecture.
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