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Critique de umezzu
Un sympathique petit livre qui ravira les amateurs de cartes, d'atlas et d'anecdotes historiques.
Olivier Marchon s'intéresse aux territoires enclavés, aux propriétés d'un État sur le sol d'un autre, aux contestations de frontières et même aux quelques hurluberlus qui se sont imaginés à la tête de micro États implantés au milieu de leur salon.
Évidemment, la source de toutes ces bizarreries géographique, pour reprendre le sous titre de l'ouvrage, tient le plus souvent dans des traités insuffisamment précis ou dans l'appétit d'États qui finissent par revendiquer de simples îlots, histoire de contrôler des zones économiques exclusives alentour.
Parmi les cas connus, l'enclave espagnole de Llivia dans les Pyrénéennes orientales, ou l'île de la Conférence, au milieu de la Bidassoa, rentrée dans l'histoire comme île des Faisans, là où échanges et traités ont été signés avec le royaume d'Espagne. Dans un contexte géopolitique assez tendu, les îles Spratley, en mer de Chine sont convoitées par plusieurs pays voisins, à commencer par la Chine. Chaque État à proximité a décidé d'en envahir quelques unes et de l'occuper militairement.
Beaucoup d'autres exemples sont (heureusement) plus distrayant, comme les domaines français de Sainte-Hélène ; ou ont fini par disparaître, comme la Vennbahn, voie ferrée contrôlée par la Belgique en territoire allemand. On est dans l'anecdote.
Évidemment, le choix de l'auteur est limitatif. Parmi les « oublis », un gros morceau : l'enclave de Kaliningrad, morceau de Russie entouré par l'union Européenne, ou les cimetières américains de la seconde guerre mondiale, propriété U.S..
Cet opuscule se lit très vite, avec un certain amusement. Un gros bémol néanmoins : bien qu'édité par un maison connue (le Seuil), les cartes situé en fin d'ouvrage sont de simples dessins, plutôt que des agrandissements de cartes existantes.
Olivier Marchon s'intéresse aux territoires enclavés, aux propriétés d'un État sur le sol d'un autre, aux contestations de frontières et même aux quelques hurluberlus qui se sont imaginés à la tête de micro États implantés au milieu de leur salon.
Évidemment, la source de toutes ces bizarreries géographique, pour reprendre le sous titre de l'ouvrage, tient le plus souvent dans des traités insuffisamment précis ou dans l'appétit d'États qui finissent par revendiquer de simples îlots, histoire de contrôler des zones économiques exclusives alentour.
Parmi les cas connus, l'enclave espagnole de Llivia dans les Pyrénéennes orientales, ou l'île de la Conférence, au milieu de la Bidassoa, rentrée dans l'histoire comme île des Faisans, là où échanges et traités ont été signés avec le royaume d'Espagne. Dans un contexte géopolitique assez tendu, les îles Spratley, en mer de Chine sont convoitées par plusieurs pays voisins, à commencer par la Chine. Chaque État à proximité a décidé d'en envahir quelques unes et de l'occuper militairement.
Beaucoup d'autres exemples sont (heureusement) plus distrayant, comme les domaines français de Sainte-Hélène ; ou ont fini par disparaître, comme la Vennbahn, voie ferrée contrôlée par la Belgique en territoire allemand. On est dans l'anecdote.
Évidemment, le choix de l'auteur est limitatif. Parmi les « oublis », un gros morceau : l'enclave de Kaliningrad, morceau de Russie entouré par l'union Européenne, ou les cimetières américains de la seconde guerre mondiale, propriété U.S..
Cet opuscule se lit très vite, avec un certain amusement. Un gros bémol néanmoins : bien qu'édité par un maison connue (le Seuil), les cartes situé en fin d'ouvrage sont de simples dessins, plutôt que des agrandissements de cartes existantes.
