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Critique de boudicca


Ier siècle après JC. Rome a finalement abandonné son précieux régime républicain au profit de celui de l'empire et enchaîne les conquêtes aussi bien en Orient qu'en Occident. Après la Gaule, c'est donc au tour de la Germanie de faire les frais de l'ambition démesurée de Rome qui entend bien faire de ces redoutables guerriers barbares de bons et loyaux sujets de l'empire. C'était toutefois sans compter sur Ermanamer, plus connu aujourd'hui sous le nom d'Arminius, ce fameux chef de guerre germain qui parvint à détruire en l'espace d'une bataille les trois légions commandées par le général Varus, stoppant ainsi pendant un long moment toute incursion romaine dans la région. Il aura fallu deux ans à Marini pour terminer ce quatrième et avant-dernier opus de sa série « Les aigles de Rome » consacrée à cette figure emblématique de l'histoire allemande. Et, au vu du résultat, nul doute que les fans des premiers volumes ne manqueront pas d'être satisfaits !

Les graphismes, tout d'abord, se révèlent tous aussi réalistes et soignés qu'auparavant. Marini nous en met plein les yeux, notamment grâce à des scènes de batailles magnifiques occupant parfois des planches entières et qui immergent sans mal le lecteur dans la fureur des combats. du côté des protagonistes, c'est encore une fois Ermanamer qui se tient essentiellement sur le devant de la scène, même si son frère adoptif et désormais ennemi Marcus n'est pas oublié pour autant. On pourrait cela dit reprocher à ce quatrième volume d'accorder un peu moins d'importance aux personnages secondaires, qu'il s'agisse de l'amante de Marcus ou des membres constituant l'entourage d'Ermanamer, que l'on ne voit finalement que très peu. du côté de l'intrigue on reste, comme dans le volume précédent, dans le domaine de la planification et je n'ai ainsi pu m'empêcher d'être un peu frustrée de voir l'album nous en dévoiler si peu et s'achever si vite. Une chose est sure, le dernier volume s'annonce très intense !
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