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Critique de bdelhausse
Dans la grande famille des "jeunes héros de BD", voici un nouveau venu. Pilo !
On peut avoir l'impression que les choses sont déjà bien blindées, entre le Petit Spirou, Cédric, Titeuf, Boule et Bill, Peanuts, j'en passe et des meilleurs...
Que des garçons, soit dit en passant.
Pilo vient prendre un créneau qui n'est pas encore trop usité. Celui du gamin avec de la répartie, du bagoût, de la tchatche, qui manie et manipule la langue française et la logique des adultes comme s'il en était le dépositaire universel.
Le tome se divise en deux longues histoires que l'auteur arrivé à rythmer en gags d'une page sans que l'on sente (trop) le découpage. C'est plutôt bien foutu de ce point de vue-là. La première histoire voit Pilo aux prises avec le directeur de l'école dans un dialogue surréaliste (et délicieux bien souvent) sur le métier que Pilo voudra faire plus tard. Réparateur de soucoupes volantes ? Ninja? de quoi s'arracher les cheveux.
Un des attraits de Pilo, c'est sa baby-sitter, une punkette mignonne et sympa avec qui il s'entend super bien. Idem avec le père de celle-ci, féru de mécanique et qui parle aux enfants comme à des adultes.
Faussement candide, fort en répartie, Pilo remet en question beaucoup de nos certitudes d'adultes en regardant le monde avec des yeux d'enfants, sans naïveté ni compromission. C'est frais et sans vulgarité. On sourit et on passe un agréable moment, sans plus.
Dessin OK pour ce genre d'univers.
On peut avoir l'impression que les choses sont déjà bien blindées, entre le Petit Spirou, Cédric, Titeuf, Boule et Bill, Peanuts, j'en passe et des meilleurs...
Que des garçons, soit dit en passant.
Pilo vient prendre un créneau qui n'est pas encore trop usité. Celui du gamin avec de la répartie, du bagoût, de la tchatche, qui manie et manipule la langue française et la logique des adultes comme s'il en était le dépositaire universel.
Le tome se divise en deux longues histoires que l'auteur arrivé à rythmer en gags d'une page sans que l'on sente (trop) le découpage. C'est plutôt bien foutu de ce point de vue-là. La première histoire voit Pilo aux prises avec le directeur de l'école dans un dialogue surréaliste (et délicieux bien souvent) sur le métier que Pilo voudra faire plus tard. Réparateur de soucoupes volantes ? Ninja? de quoi s'arracher les cheveux.
Un des attraits de Pilo, c'est sa baby-sitter, une punkette mignonne et sympa avec qui il s'entend super bien. Idem avec le père de celle-ci, féru de mécanique et qui parle aux enfants comme à des adultes.
Faussement candide, fort en répartie, Pilo remet en question beaucoup de nos certitudes d'adultes en regardant le monde avec des yeux d'enfants, sans naïveté ni compromission. C'est frais et sans vulgarité. On sourit et on passe un agréable moment, sans plus.
Dessin OK pour ce genre d'univers.
