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Critique de Juin


Ils ont 48 heures pour reprendre Alexandre...Alexandre ce fils/frère qui est interné depuis de nombreuses années. Dans cette famille haïtienne bourgeoise le tremblement de terre aura provoqué son retour dans la maison de son enfance, ses tempes ont blanchis... Cela fait si longtemps...
Chacun s'interroge, chacun explique, chacun tente de comprendre. le présent se mêle au passé.
Les familles ont souvent des histoires très compliquées, surtout quand il y a des nombreux non-dits.
Il est agréable de se plonger dans cette cour haïtienne, où ils vivent tous ensemble sous le regard des domestiques. le drame du tremblement de terre sera à peine évoqué avec un petit coup de griffes vers ces ONG qui prolifèrent dans ce cas.
Belle figure de la mère, Éliane qui a quatre-vingt-six ans commence à fatiguer d'avoir "porter" ces enfants si longtemps et qui les a regardé grandir avec une énorme tendresse.
" Souvent les mères portent seules des silences trop lourds parce qu'elle pense avoir failli à un devoir qui n'incombait qu'à elles"
Des secrets, des silences, des peurs et la schizophrénie qui a hanté et brisé cette famille.
Beau roman à la langue fluide, une plongée dans cet univers différent où l'on se sent bien, même si la famille a eu une histoire douloureuse. Betty Mars a su nous entraîner à sa suite dans ce roman optimiste malgré tout.




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