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Critique de milamirage


Il y a Charlotte, une petite fille qui a la chance d'avoir pour compagnon de jeux un poney orange gourmand et facétieux… Il y a aussi Willy, qui adore passer du temps avec Charlotte et ne s'en prive pas. le souci, c'est que Caramel et Willy ne s'entendent pas vraiment et qu'ils prennent plaisir à se jouer des tours pendables tout en rivalisant d'ingéniosité dans le registre des bêtises à faire ! Et pourtant ces trois-là passent le plus clair de leur temps ensemble…
Mon avis : Ce premier recueil des aventures de Caramel promet déjà la parution d'un second volume intitulé « Caramel se jette à l'eau ». Il regroupe les planches que Patrice Marsaudon a dessinées depuis 1991 pour le magazine « Cheval star », et ce pendant douze ans consécutifs avant de disparaître du mensuel. On ne peut s'empêcher de penser à la série « Boule et Bill » mais ici toutes les scénettes se passent à la campagne, au fil des saisons. Les caractères des trois protagonistes sont bien trempés et le jeune public aura plaisir à les suivre dans leurs nombreuses péripéties et se rira de la dualité qui existe entre Caramel et Willy. Car il faut bien reconnaître que l'adulte s'ennuie un peu, certains gags se ressemblant de par la trame et laissant deviner prématurément la chute. Il n'en reste pas moins que cette bande dessinée possède tous les atouts pour séduire le public auquel elle est destinée : la présence de Caramel tout d'abord puisqu'en ce moment les chevaux sont presque aussi souvent demandés que les dinosaures, le dynamisme du texte et de l'action, et enfin l'humour partout présent. Les illustrations sont un peu caricaturales mais les expressions des personnages sont très bien rendues, aussi bien dans les émotions que dans les postures provoquées par les situations scabreuses dans lesquelles se mettent ces trois garnements plein de malice. Il arrive chaque année que des enseignants donnent la consigne de prêt : choisissez une bande dessinée. Croyez-moi si vous voulez, certains enfants rechignent un peu et il convient alors de leur en proposer une qui a trait à un domaine qui leur tient à coeur. Cette année, je pourrai leur proposer autre chose que « Yakari »…
Public : à partir de sept – huit ans.
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