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Critique de Davalian
L'Ogresse, cinquième tome de la série Arno, est une pièce de collection très difficile à trouver. le collectionneur devra s'armer de patience et se résigner à se séparer de quelques écus pour pouvoir découvrir cette nouvelle aventure.
Le dépaysement est au rendez-vous puisque Arno se retrouve - rapidement - propulsé à la tête d'une plantation dans la Louisiane du début de XIXème siècle. L'ambiance portée avec brio par les dessins de Jacques Denoël va devoir beaucoup à la thématique bien compromettante qu'est l'esclavage. Arno fait preuve d'humanisme, avant de se mettre tous ces nouveaux voisins à dos. Tout cela est politiquement correct... sauf que le lecteur a bien du mal à y croire.
Trop rapidement, la quête ayant poussé Arno à entamer ce périple, s'achève d'une bien étrange manière. La conclusion est dure et pourtant le protagoniste n'en souffre nullement. Décidément, il est bien difficile de croire à tout cela. Pour ce qui concerne la quête politique, celle-ci est évoquée au début et à la fin. Seul un pique rouge fait une rapide apparition... Quelle déception !
Autant le reconnaitre : cet album tire toute sa force de l'ambiance de la Louisiane et du positionnement retenu par un Arno qui peine toutefois à attirer la sympathie du lecteur. Donner des leçons semble décidément être son nouveau credo, facile pour un aventurier qui ne reste jamais longtemps à la même place....
Le dépaysement est au rendez-vous puisque Arno se retrouve - rapidement - propulsé à la tête d'une plantation dans la Louisiane du début de XIXème siècle. L'ambiance portée avec brio par les dessins de Jacques Denoël va devoir beaucoup à la thématique bien compromettante qu'est l'esclavage. Arno fait preuve d'humanisme, avant de se mettre tous ces nouveaux voisins à dos. Tout cela est politiquement correct... sauf que le lecteur a bien du mal à y croire.
Trop rapidement, la quête ayant poussé Arno à entamer ce périple, s'achève d'une bien étrange manière. La conclusion est dure et pourtant le protagoniste n'en souffre nullement. Décidément, il est bien difficile de croire à tout cela. Pour ce qui concerne la quête politique, celle-ci est évoquée au début et à la fin. Seul un pique rouge fait une rapide apparition... Quelle déception !
Autant le reconnaitre : cet album tire toute sa force de l'ambiance de la Louisiane et du positionnement retenu par un Arno qui peine toutefois à attirer la sympathie du lecteur. Donner des leçons semble décidément être son nouveau credo, facile pour un aventurier qui ne reste jamais longtemps à la même place....
