AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de thimiroi


George R.R. Martin est surtout connu pour son immense cycle de fantasy, le Trône de fer, dont la célèbre série Game of thrones est l'adaptation, mais il est aussi l'auteur de plusieurs nouvelles et de quelques romans de science-fiction tout à fait estimables : c'est le cas de cet étonnant space opera, Le Voyage de Haviland Tuf.
Toutes les trois générations, la planète Hro B'rana est ravagée par un astre terrifiant, l'Etoile de la Peste : « des épidémies dévastent la planète, les récoltes sont anéanties, les animaux décimés et les trois quarts de la population meurent. Ceux qui survivent régressent à un mode d'existence des plus sommaires ».
En fait, cet astre destructeur est un ancien vaisseau de guerre biologique, L'Arche, qui, comme les Berserkers de Saberhagen, continue son oeuvre dévastatrice alors que la guerre à l'origine de sa création a depuis longtemps pris fin. L'Arche contient également une immense banque génétique concernant des plantes et des créatures de toutes sortes, ainsi que d'innombrables cuves de clonage.
Haviland Tuf transporte les membres d'une petite expédition qui parviennent à prendre pied sur le vaisseau, mais ils s'entre-tuent pour sa possession tout en affrontant différents types de créatures cauchemadesques clonés dans ses cuves, et Haviland finit par en devenir le seul maître à bord !
Après s'être endetté de manière considérable pour rendre L'Arche totalement opérationnelle, Haviland devient "ingénieur écologue", vient en aide à différentes planètes qui font appel à ses services et accomplit de véritables miracles, miracles largement rémunérés cela va de soi.
Le Voyage de Haviland Tuf est un space opera tout à fait original et divertissant, aux nombreux rebondissements, avec un héros particulièrement pittoresque : flegmatique en toutes circonstances, d'une scrupuleuse honnêteté mais aussi d'une redoutable roublardise, il préfère la compagnie des chats à celle des êtres humains...
On regrettera d'autant plus que l'auteur n'ait pas écrit davantage de romans de science-fiction.

P.-S. : ce roman a été réédité en poche par J'ai lu en 2009.
Commenter  J’apprécie          536



Ont apprécié cette critique (49)voir plus




{* *}