À la lumière du petit matin

Elle est l'Autre, elle est celle qui attend en retrait, elle est celle qui réprime, celle qui ne veut pas déranger les envies des autres par les siennes. Gracieuse, elle danse pour les autres mais elle s'oublie, elle ne prête pas attention aux signaux, elle n'entend pas le corps qui geint. Les pieds en perte d'équilibre, elle s'élance et sautille sur la corde déjà trop raide. L'élastique lâche, c'est la chute. Les maux du corps ne sont que les reflets des maux de l'âme.
Le pouvoir que les autres ont sur nous n'est que celui qu'on leur autorise à avoir. Cela montre que nous n'avons pas le contrôle sur notre vie.
Il vaut mieux être en décalage du monde extérieur plutôt qu'être en dehors de son monde intérieur.

Quand les illusions s'évaporent, il ne reste que la réalité. C'est le retour aux sources pour une convalescence de l'âme forcée. Il est temps de panser les plaies, reboucher les fêlures. Il est temps de danser sur son propre rythme.
.
Ce roman est comme une bulle de douceur, il est cette étreinte tendre et réconfortante dont j'avais besoin. Je remercie mon intuition pour ce choix judicieux, ce fut un plaisir de faire connaissance avec la plume de l'auteure.
.
La lumière du petit matin filtre à travers les rideaux, elle marque le commencement d'un nouveau jour, d'un nouveau tournant pour Hortense. le premier jour du reste de sa vraie vie.