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Critique de PetiteBichette


Souffle coupé, gorge serrée, je repose le livre d'Alain Mascaro.
Que de beauté et de poésie dans ce récit de la vie d'Anton Torvath, enfant tzigane, qui va être arraché à la vie heureuse de son enfance par la folie des hommes, et plus particulièrement celle des nazis.
Une très belle plume qui nous emmène pour un voyage au long cours dans différents pays du monde, mais aussi aux tréfonds de la barbarie humaine.
Un conte délicat, tout en pudeur et retenue, qui m'a permis d'apprendre sur le génocide tzigane dit porajmos. J'ai trouvé passionnant le travail de recherche réalisé par Alain Mascaro, l'utilisation et l'explication de nombreux mots issus de la langue tzigane, qui apportent une couleur particulière au récit, et nous donnent l'impression d'être immergés au sein de la kumpania, qui sillonne les routes d'Europe en roulottes.
J'ai été séduite par ce roman, même s'il m'a fallu un peu de temps pour rentrer dans le rythme de l'histoire dans les premières pages, et que j'ai regretté l'utilisation d'un vocabulaire un peu trop choisi, qui a parfois cassé mon élan de lecture.
J'oublierai également un certain nombre d'invraisemblances, l'auteur se laissant emporter par sa fougue (et nous caracolons avec lui), et privilégiant par moments la beauté des images à la crédibilité.
Avant que le monde ne se ferme est un très beau livre de cette rentrée littéraire 2021, qui emmène au coeur des belles âmes tziganes pour une chevauchée ensorcelante, macabre et solaire à la fois.
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