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Critique de bdelhausse


En ce qui me concerne, le moins intéressant (à ce stade) des tomes de la saga. C'est très lent, mais en plus il y a assez peu de tension ou de suspense. On va tourner principalement autour d'une seule thématique, dérivée du tome 3: le droit à choisir sa mort. C'est plus complexe que le droit à mourir dans la dignité. le vieux monsieur que Mai a sauvé d'un malaise cardiaque souhaite mourir et le fait savoir, avant de refaire un malaise cardiaque (excédé par l'insistance de Mai, en partie).

Et là, le panel de citoyens choisit de ne pas intervenir. En quelque sorte, on pourrait se dire que l'on respecte les volontés du monsieur... Mais l'auteur, via les discussions du panel, pousse le débat un peu plus loin: faut-il faire le bonheur des gens contre leur gré? Car ce monsieur a visiblement une fille, qu'il n'a plus vue depuis 30 ans. Faut-il ou pas le signaler à l'hôpital?

Donc on rentre dans des discussions éthiques, citoyennes, assez poussées, et fatalement assez peu "bédégéniques"... D'où une certaine lassitude qui peut poindre chez le lecteur.

Cette partie est assez longue, elle prend plus que la moitié du tome. La fin du tome est consacrée à la vengeance de Harukic2, un paneliste qui a émis des propos racistes à l'encontre d'une autre paneliste, avant que son identité soit diivulguée à tout le monde. Dès lors, il souhaite se venger en montrant le projet Demokratia à l'ensemble de la population. Si on repense à la tension du tome 2 lorsque Kero avait pris Mai en otage, on n'est clairement pas dans le même tempo.

Mais face à cette menace, le panel pousse Maezawa, le concepteur du jeu, à contourner les règles et à intervenir pour sauver Mai. En la débranchant et en la transportant, cela évite à Harukic2 de retracer le parcours de Mai. Hélas, le concepteur est pris sur le fait par Miyu, une jeune fugueuse qui menace de tout révéler si Maezawa ne lui paie pas à manger et une chambre d'hôtel.

Dessin toujours hyper précis, techniquement irréprochable.
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