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Critique de Takalirsa


Même formule dans ce tome 2 que dans le premier : deux histoires, entrecoupées des réflexions de Fujimoto le livreur d'ikigami (« Mon travail est d'annoncer la mort »). Et je me rends compte en rédigeant cette chronique que ces deux aspects du manga se font écho... Fujimoto doit faire face à sa solitude nouvelle (« Mes amis m'ont tous fui les uns après les autres »), tout comme la jeune Kazusa redoute d'être « seule pour mourir ». Son petit ami Takeshi est en burn-out à cause de son travail, au point de se droguer pour rester au taquet. Quand viendront les dernières heures de Kazusa, choisira-t-il sa carrière ou sa copine ?

Dans le second récit, il est question de l'angoisse de la mort : tandis que Takebe l'aide-soignant tente de faire face à « la réalité de sa mort imminente », le livreur reconnaît avoir bien du mal à « prendre sur moi les angoisses des autres ». La révélation surprend quelque peu car lors de son petit bilan avec son chef à la fin de l'histoire précédente, il évoquait une sorte de routine distante qui s'installait (« Mes grandes questions se sont envolées je ne sais où »). Cela ressemble à du déni… Il refuse d'ailleurs l'aide de la psychologue chargée de l'accompagnement des personnes désignées. Il faut dire qu'elle lui a dévoilé le subterfuge utilisé avec Takebe : un tranquillisant glissé dans son café…

L'histoire de l'aide-soignant est particulièrement touchante : malgré sa maladresse (« Toute ma vie on n'a toujours fait que m'engueuler. Je ratais tout ce que je faisais. »), il sort la vieille Mme Asakura de sa léthargie grâce à sa ressemblance avec son défunt mari. Si Mme Asakura a aidé Takebe à prendre confiance en lui, il passera ses dernières heures à s'occuper d'elle (« J'aurai quand même été un peu utile »), prouvant que l'on peut prendre la mort avec philosophie (« Ma vie a valu le coup d'être vécue »).
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