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Critique de Noctenbule


La tension commençait à s'installer. On s'attendait à retrouver la même chose avec les doutes et les interrogations de Fujimoto face au système. Motorô Mase nous montre que rien n'échappe au pouvoir. Il maîtrise tout afin que rien ne puisse lui échapper. La dénonciation fonctionne assez bien. Bien que par la suite, les collègues du héros le mettent de côté et se méfient de lui. Dorénavant la direction va surveiller tous les braves soldats pour éviter le risque d'intrusion subversive. Interrogatoires, caméras partout, accompagnement lors des missions... rien n'échappe à leur vigilance. Fujimoto ne peut laisser aucune place à ces questionnements. Tout doit rester à l'intérieur sans jamais transpirer. La peur facilite le contrôle. le mangaka souligne l'absurdité du système avec deux histoires. D'un côté, un jeune garçon passionné de photographies qui a un avenir tout tracé avec une boutique d'un autre temps. Un champ de possible s'ouvre à lui avec tellement de possibilités. de l'autre côté, un jeune garçon qui a mis pour un temps sa passion pour la danse pour préparer un concours d'entrée à l'université afin de mêler les deux plus tard. Aucun de leur projet ne verra le jour car dans les 24h ils vont mourir. Est-ce juste? Faut-il ça pour la prospérité nationale, un élément essentiel à la pérennité du pays? Les 18/24 ans est-ce la bonne tranche d'âge? Mais serait-ce plus acceptable avec des gens de 70 ans? Comment se projeter avec une épée de Damoclès? Si c'est pour le bien de tous, est-ce à prendre en compte? Une fiction qui ne laisse pas indifférent le lecteur. Car on sait bien que la réalité n'est jamais trop loin.
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