AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Yvan_T


Tout comme les tomes précédents, cet avant-dernier volet propose à nouveau deux histoires indépendantes, une par victime de l'Ikigami.

La première à recevoir ce préavis de décès des mains de Fujimoto est Hitomi Ôba, une jeune infirmière de 24 ans qui accorde beaucoup de valeur à la valeur de la vie. Si le fait d'accorder un Ikigami à une personne prête à tout pour sauver des vies permet de souligner l'absurdité du système, c'est surtout la destinée du docteur Nishikawa qui est intéressante à suivre. Cet homme, rongé par les remords depuis qu'un adolescent est mort suite à la vaccination qu'il lui avait inoculée, permet de saisir le point de vue du personnel médical sur la loi de prospérité nationale. Car au final, ils ont beau sauver des vies, ce sont tout de même eux qui inoculent les enfants, participant ainsi activement au système et créant chez certains un cas de conscience.

La deuxième victime de notre livreur d'ikigami est Yoshiki Miike, un adolescent dont la carrière sportive fût brisée par la maladresse d'un camarade de classe et qui reçoit maintenant le préavis de mort qui était en fait destiné à ce même garçon. Cette histoire qui semble lier deux familles sur plusieurs générations a certes le mérites d'alimenter l'intrigue de fond en ravivant des souvenirs de guerre, mais l'auteur en fait un peu trop. L'intrigue a beau questionner la fatalité du système, les coïncidences sont beaucoup trop nombreuses pour rendre l'ensemble crédible. Dommage !

L'histoire de fond développée par l'auteur semble avoir fait le tour du fameux "poste de surveillance idéologique", car ce service de contrôle met les voiles. Si, au passage, Fujimoto retrouve Nanae Kubo et apprend la vérité sur ces filatures qui commençaient à le rendre parano, l'intrigue de fond change son fusil d'épaule et revient sur la menace extérieure qui pèse sur le pays. Une attaque de la Fédération vient en effet renforcer l'ombre menaçante d'une guerre imminente. Cette menace qui risque de coûter la vie à de nombreuses personnes, contribue également à remettre en cause le but de la loi de prospérité nationale et ne fait que renforcer le mouvement de rébellion qui commence à grandir parmi la population.
Commenter  J’apprécie          20



Ont apprécié cette critique (2)voir plus




{* *}