Sept vies à vivre

Un ressenti mitigé après cette lecture
offerte par les éditions Delcourt.
Un sentiment de malaise, de rejet et d'attendrissement.
René a 7 vies mais reste monolithique.
Il aime sa mère, sa soeur, Céline et la bouteille,
Un point c'est tout!
Il est en deuil de la chance, la richesse, l'amour,
de ses frères et soeurs partis enfants vers les limbes.
Indigent, boiteux, monomaniaque, naïf,
il peut être généreux, ou avoir le front bas, abruti d'alcool..
Les événements semblent glisser sur lui,
Au Maroc, il découvre le colonialisme,le racisme
Le maquis est le cadre de son éducation politique
mal digérée, il reste xénophobe,
hostile aux changements.
Ni sympathique, ni désagréable
il est sans doute le portrait type de multiples René
dont je me méfie du vote.