Paris-Colmar

Je crois que nous pouvons parler d'art car voyez vous quand en une cinquantaine de pages un auteur arrive à nous rendre sympathique des personnages romanesques, je trouve que c'est du très bon travail.
Le juge dont on peine à retrouver le nom, alors cela restera "le juge", défenseur des droits et de la justice, personnage un peu strict mais qui découvrira petit à petit la ligne à ne pas franchir, celle qui détermine le droit et le non droit.
Johann, celui qui est le môme à sa grand mère, l'amoureux transi de Virginia (celle qui s'appelait comme ça à cause du tabac que fumait son père), celui qui aurait pu être un bon petit gars si .....
L'écriture nous entraîne dans cette atmosphère à la frontière de la légalité avec un plaisir certain.
L'illustration, elle, ne m'a pas séduite, elle m'a interrogée et je crois que le format de cette petite nouvelle ne permet pas au dessinateur de nous montrer son art.
Dommage !
Pour finir par la découverte de Colmar, toujours un peu ennuyeuse avec ces rappels historiques un peu lourds, mais nous entrons pour la première fois dans une recherche de transcription des mentalités alsaciennes, on ne va pas très loin, mais c'est certainement ce qu'il y a de plus réussi dans cette chronique !