Les perspectives sont bousculées, labyrinthiques, mais parlantes. Des cadrages originaux. Des vues d'en haut, d'en bas, de biais. Des architectures d'escaliers à la
M.C. Escher. Toute une atmosphère d'étrangeté se dégage du dessin. le graphisme est choquant mais il rend compte de l'état d'être déchiré de l'enfant face à la mort. L'angoisse suinte, le monde des ténèbres du deuil est magnifiquement rendu, mais le diable se prend les pieds dans sa queue, un petit chaperon vert pomme illumine la noirceur et l'album finit sur un trait de lumière.
Superbe !
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