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Critique de Stoffia


Je ne connaissais pas Albator, c'est plutôt de la génération de mon père. Mais l'intégrale était disponible à la bibliothèque quand j'ai appris la mort de Matsumoto alors... Pourquoi pas.

La prémice est plutôt misanthrope :

On y trouve une Terre au climat ravagé. Les politiciens sont représentés comme des poltrons cachés sous leurs couvertures. Rien ne les dérange plus que ces gens qui viennent leur demander d'agir, de régler les problèmes, d'améliorer le sort de la population. Leur travail, ce n'est rien de plus que les levées de fonds et les parties de golf.

La Terre est menacée d'une invasion extraterrestre, et les seules personnes qui s'en préoccupent sont Albator et son équipage. Ces personnages forment une espèce de commune anarchiste spatiale autogérée. Ils sont égaux, personne n'est obligé de faire quoi que ce soit, ils peuvent quitter quand ils veulent. Cela mène à des soirées de débauche à bord de l'Arcadia.

L'équipage fait face à deux obstacles : L'invasion extraterrestre qu'ils veulent arrêter. Puis le gouvernement terrien qui fait tout pour les empêcher de nuire à l'invasion. Parce qu'une chose que le gouvernement ne tolère pas, ce sont ceux qui veulent faire progresser la société.

Et bon, tout ce que je viens de dire est bien chouette, mais ça représente peut être les 50 premières pages du manga. le problème de l'oeuvre, c'est que l'intrigue principale n'avance pas d'une miette dans les 1000 pages suivantes. Toute l'histoire est incroyablement répétitive. l'Arcadia avance, rencontre des ennemis, les bat, mais ces derniers réussissent à s'enfuir avant d'avoir divulgué la moindre information.

Et comme Albator est une histoire incomplète, on termine l'intégralité en n'ayant aucune réponse à toutes nos questions.

Aussi : Les personnages féminins sont plutôt amusants. l'Arcadia est un milieu sexiste. On y parle sans cesse de la nécessité d'être un "vrai homme". du rôle moindre des femmes à son bord. Mais chaque fois, on y voit les personnages féminins performer admirablement, mais cacher leurs talents à leurs collègues masculins pour préserver leur égo fragile.
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