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Critique de gouelan


New York 1943...
Les soldats partent faire la guerre en Europe, et dans les rues de New York la vie continue.
Pour Linus, jeune livreur de fruits et légumes, une rencontre va changer sa vie.

Il livre des oranges chez un peintre étrange, qui ne peint que des formes géométriques aux couleurs primaires. Ses tableaux lumineux accrochés sur des murs blancs sont une porte ouverte vers l'imaginaire. Ils chassent le désordre et l'ennui. La curiosité et l'intelligence du jeune Linus seront récompensées.

En cette période de troubles qui secoue l'Europe entière, quelle arme peut bien être l'imagination face aux fusils et aux bombes. N'est-elle qu'une illusion pour cacher la vérité, la violence ?

Les Nazis ont leur violence, le peintre a les couleurs qu'il distribue aux spectateurs pour leur faire espérer un monde meilleur, plus lumineux et libre.

Cela n'empêchera pas les hommes de tomber sous les balles, malgré les comics de Superman sensés leur donner du courage. Mais les hommes ne se battent pas en vain, ils regagneront leur liberté parce qu'ils l'ont imaginée très fort, en couleurs. Comme des petits tableaux de Mondrian, où tout un monde bouge au son du Boogie Woogie.

Un livre à la couverture comme des petits drapeaux, rouges, bleus et jaunes sur fond blanc. On découvre à la fin du roman la vie et l’œuvre de Mondrian, ainsi que quelques notes sur le héros Superman qui revêt les couleurs du peintre.

Un roman jeunesse à découvrir.
L'art de la guerre, force destructrice, face à l'art d'imaginer, force d'avenir. Une belle image.
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