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Critique de liratouva2


Ce roman a été inspiré à l'auteur par un tableau de Giacometti vu au Musée d'art moderne de Paris : Caroline, 1965.

S'en est suivie la rencontre, à Nice, du romancier biographe avec cette dernière muse qui posait chaque jour pour l'artiste et qui sera son dernier modèle et son dernier amour.
Aperçue en 1958 dans un bar de Montparnasse, Caroline a 20 ans et lui 60. Ils ne se quitteront plus jusqu'à la mort de Giacometti, 8 ans plus tard, en 1966. D'elle il reste deux portraits à l'huile: «Caroline en larmes» et «Caroline avec une robe rouge»
C'est la journée de sa rencontre avec la désormais vieille dame qui a repris son vrai nom d'yvonne, la vendéenne, que raconte Franck Maubert. Réticente au départ, elle se dévoile peu à peu et revit ses séances de pose difficile, vue l'insatisfaction constante du peintre, leurs visites aux musées , un voyage à Londres et leur dîner-rencontre avec Francis Bacon que l'ivresse rend violent.
Rien n'est simple dans leur histoire, elle est volage, il est marié , elle aurait voulu un enfant, elle reçoit une voiture de luxe mais n'a jamais eu ni tableau , ni dessin , encore moins de sculpture de celui qu'elle appelait : «ma grisaille».

Difficile de savoir ce qui est vrai et ce qui ne l'est pas totalement dans ce récit confession mais ce n'est pas désagréable à lire. C'est un roman court, pudique et nostalgique. A lire même si on ne connaît pas forcément bien l'oeuvre de Giacometti.
Lien : http://liratouva2.blogspot.f..
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