Aaaaah Que de beauté, que de bonheur, que d'ivresse ! Les vers de
Maximine sonnent comme des accords arpégés à la harpe : musicaux, élégants, nostalgiques ou tourmentés, on croirait entendre des musiques de Fauré.
Comme les poèmes de Louise de Vilmorin (que j'adore) mais avec encore plus de profondeur, ses textes vont à l'essentiel par le plus court chemin possible : quelques mots et tout est dit.
A lire comme on s'enivre l'été des parfums d'oranger et de gardénia qui se mélangent pour vous faire tourner la tête, et quand de l'instant immobile ne demeure que la fragrance éperdue du songe :
" J'ai longtemps rêvé de vous
Perdais-je mon temps Peut-être
Mais j'aurai sans te connaître
Longuement parlé de nous".
Bonne lecture.
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