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Critique de spleen


Enfant, Joan accompagnait sa mère dans une errance joyeuse au gré des hommes qu'elle rencontrait tout en lui chantant des mélodies avec sa jolie voix .
Cette période prend fin brutalement lorsque la mère de Joan disparait lors d'une explosion d'origine criminelle , à New-York en 1970 .
La grand-mère de Joan décide alors de fuir et la fillette devient Amelia.

Quelques années plus tard, un nouveau drame vient arrêter le cours de la vie heureuse d'Amelia qui trouve refuge dans un village , La Esperanza , au bord d'un lac dominé par El fuego, le volcan.
Elle est accueillie par Leila dans son hôtel délabré , la Llanora , Leila est une vieille femme généreuse , le jardin est luxuriant, les oiseaux enchanteurs , la vue sur le lac et le volcan magnifique. Amelia prend la suite de Leila , embellit l'établissement mais reste profondément marquée par les différentes pertes des êtres aimés.

Le lieu est le cadre de passage de personnes qui ont toutes une histoire à raconter.
Ces morceaux de vie sont souvent pittoresques, heureux ou tristes .
Le cadre merveilleux, l'accueil simple et sans jugement d'Amelia, la merveilleuse cuisine de Maria rendent ces séjours inoubliables, comme un petit morceau de paradis sur terre et lorsque chaque année, la nuit des lucioles resplendit, la contemplation est magique.
La vie du village vient aussi rajouter du piquant à la description.

Quand on a eu la chance de séjourner au bord du lac Atitlan au Guatemala , on reconnait ces paysages uniques qui se gravent à jamais dans la mémoire.

Si j'ai aimé le début du récit, y trouvant cependant quelques faits déjà rencontrés dans d'autres romans sans pouvoir retrouver lesquels , j'ai trouvé la partie centrale un peu longue avec les différentes petites histoires des clients de passage , la trahison d'un ami se sent rapidement et n'étonne guère . La fin du roman réveille heureusement le lecteur.

Dans les remerciements que fait Joyce Maynard, j'ai été assez effarée par les blocages des éditeurs , heureusement que ce roman a pu être accepté par un éditeur moins wokiste ...
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