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Critique de Cigale17


Sur la page du copyright se trouve un texte en italique, sorte d'avertissement, ou plutôt de précaution, qui nous prévient : le pays d'Amérique centrale qui nous est présenté là, incluant la faune et les habitants, est entièrement sorti de l'imagination de l'auteur. Une protection contre toute accusation d'appropriation culturelle, peut-être ? Dans un prologue qui ne dit pas son nom, la narratrice (adulte) est sur le point de se suicider. le lecteur sait qu'elle vient de vivre un terrible drame sans comprendre encore lequel. le premier chapitre nous ramène dans le passé, en 1970. La narratrice n'a pas tout à fait 7 ans. Elle est chez sa grand-mère quand elle apprend à la télévision que sa mère est morte dans l'explosion d'une bombe. le lendemain, la grand-mère décide de leur déménagement et impose à la petite fille un changement de nom : dorénavant, elle ne s'appellera plus Joan mais Amelia.
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Comme souvent chez Joyce Maynard, on est plongé dans une situation dramatique dont on voit les conséquences, mais dont on ne connaît pas les causes, ce qui donne un début de récit enlevé qui éveille inévitablement la curiosité du lecteur. Jeune adulte, Amélia vivra sous nos yeux un effroyable drame qui la poussera presque au suicide et qui lui fera quitter les États-Unis pour un pays magnifique d'Amérique centrale. Elle s'installera dans un hôtel pour le moins original, avec une extraordinaire propriétaire, L'Hôtel des oiseaux. Des circonstances particulières amèneront Amélia à y rester. C'est après que j'ai décroché, même si je n'étais plus passionnée depuis le chapitre 20 à peu près (il y en a 101 !). On voit défiler beaucoup de personnages, touristes du monde entier, artisans et commerçants locaux ou installés dans le pays depuis longtemps, certains ne faisant l'objet que d'une anecdote, d'autres suscitant de longs développements. On s'y perd un peu, on ne voit pas toujours où l'autrice veut nous emmener et, s'il y a de magnifiques passages, certains sonnent faux à mon avis. L'ensemble est très décousu et inégal. Mon intérêt s'est réveillé dans la dernière partie malgré un final bien improbable et une évidente et parfois pesante volonté que l'avenir soit plein d'espoir. Ce n'est pas un mauvais roman, mais j'aime tant Joyce Maynard que c'est une vraie déception…
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