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Critique de Cielvariable


Roman jeunesse qui aurait pu être satisfaisant si, aux trois-quarts du récit, tout n'était pas parti dans tous les sens pour livrer une fin non seulement décevante, mais qui donne une impression de "grand n'importe quoi". le roman débute comme un thriller intrigant: une adolescente troublée par le décès récent de sa mère, Wylie, mène une vie de recluse à cause d'une phobie sociale. Son père est un plutôt absent, c'est un scientifique dans le domaine de la psychiatrie qui s'intéresse davantage à l'état médical de sa fille qu'à avoir une vraie relation avec elle. L'action commence alors que Wylie reçoit un SMS de son ex-meilleure amie (et seule amie) Cassie l'appelant à l'aide. Elle devine alors que la situation est grave et s'allie à Jasper, le petit ami de Cassie, qu'elle déteste, pour lui venir en aide. Les deux jeunes prennent la route, mais il est de plus en plus difficile de localiser Cassie. Quand leur voiture tombe en panne, ils n'ont pas le choix que de monter dans la voiture d'un jeune couple, mais rapidement quelque chose cloche.
C'est un peu plus loin dans le roman que le récit va dégénérer en un mélange de fantastique (des pouvoirs ou anomalies) ou de science-fiction (recherches scientifiques plus ou moins claires qui tournent mal?) et en un mélange de rebondissements, de quiproquos, d'usurpation d'identité, de mensonges et d'explications tout à fait insatisfaisantes... le tout en prolongeant de façon mortellement ennuyeuse une action qui n'intéresse déjà plus le lecteur.
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