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Critique de sylviedoc


Je reviens avec plaisir plusieurs semaines après avoir terminé la série Blackwater pour écrire un petit retour sur les deux derniers tomes, c'est l'occasion de me replonger dans les eaux rougeâtres de la Perdido avec Elinor et Frances, qui y passent beaucoup de temps. Mais qu'y font-elles, au fait, est-ce pour le plaisir de rentrer pleines de boue ou frigorifiées, ces flots recèlent-ils d'inavouables secrets ? Moi je le sais ! Mais je vous laisse le soin de le découvrir par vous-même... Pendant que ces dames barbotent, Miriam travaille dur avec l'aide de Billy, (le mari de Frances) à accroître la richesse familiale. Et une découverte inattendue (sauf pour une personne) va faire bondir les compteurs encore bien plus haut.

Côté vie de famille, une nouvelle génération naît et grandit, et certaines figures emblématiques disparaissent ou commencent à accuser le poids de l'âge. le tome couvre la période fin de la guerre-1956. On note toujours une grande complicité entre les femmes Caskey et leurs domestiques noires auxquelles elles vouent une confiance absolue, de génération en génération. Il est d'ailleurs étonnant que tout au long de l'histoire, qui se situe dans l'Alabama pour mémoire, il n'y ait que très peu d'évocation de racisme ou de ségrégation, même si les familles noires vivent en majorité dans leur propre quartier. Mais cela va dans le même sens que l'écrasante domination des femmes dans tous les domaines au cours du récit... des situations quand même très atypiques à mon avis, étant donné l'époque et la situation géographique. Mais cela n'enlève rien à la qualité de la série, bien au contraire.

Et le côté fantastique dans tout ça ? Bonne nouvelle, il se précise, on en apprend un peu plus, même si cela reste assez flou. Mais cet aspect est nettement plus développé ici, on sent que le dernier épisode n'est pas loin ! Ne vous attendez pas à des révélations totalement fracassantes non plus, si vous avez suivi l'histoire depuis le début, il y avait quand même des choses dont on pouvait se douter un peu.

J'évoque un peu plus rapidement la couverture cette fois, non pas qu'elle soit moins belle ou moins travaillée, mais j'avoue que je n'ai pas saisi toute la symbolique cette fois. J'ai compris le pourquoi de l'image centrale du recto, et l'escalier du verso, les éclairs et les deux figures du haut encadrant le titre au dos, mais d'autres éléments m'ont échappé. Si quelqu'un a compris le médaillon en forme de goutte avec le "V", je veux bien une explication.

Un cinquième volume toujours aussi plaisant à lire, que je vous conseille de faire suivre rapidement du dernier pour ne pas rompre le charme. Je les ai lus deux par deux, en entrecoupant avec des lectures très différentes, cela me semble un bon rythme. Mais je comprends très bien celles et ceux qui préfèrent dévorer les six tomes à la file !

Je reviens très bientôt pour mon billet sur le dernier, je voulais le faire à la suite, mais il est déjà bien tard, et j'ai un petit bain à prendre...

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