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Critique de PetiteBichette


Aïïïïïe, ah ben voilà, j'étais sûre que j'allais me piquer avec ces aiguilles !
Après avoir englouti goulument tous les tomes de Blackwater, j'attendais avec impatience de dévorer Les aiguilles d'or (en espérant que ça ne pique pas trop au passage tout de même !).
Alors ? Alors ? Ben, comment dire, ce n'est pas tout à fait la lecture que j'avais espérée.
Tandis que dès les premières lignes de Blackwater j'avais surfé avec enthousiasme sur les eaux boueuses de la Perdido, j'avoue avoir eu beaucoup plus de mal à me maintenir à flot dans les eaux tumultueuses et les turpitudes des Aiguilles d'or.
J'ai franchi sans enthousiasme le cap des 250 premières pages avec leurs descriptions sans fin et des personnages masculins dont je n'arrivais jamais à me rappeler qui était qui, m'obligeant sans cesse à revenir au petit arbre généalogique des premières pages. Les 250 pages suivantes se sont déroulées sans surprise dans un petit jeu de loi du talion pas désagréable, mais dont j'attendais vraiment plus de machiavélisme, tout cela s'avérant trop attendu et convenu à mon gout.
Si les bas-fonds de New-York sont minutieusement décrits, j'ai n'ai pas été séduite par les personnages caricaturaux et sans profondeur qui n'ont pas réussi à me transporter dans leur monde, aucun ne m'a vraiment accroché, je suis restée à distance en regardant ces microcosmes s'agiter pour finir par s'entretuer.
D'un côté du ring, les Shanks, clan essentiellement féminin spécialisé dans le recel, la fonte de bijoux volés et de l'autre, les Stallworth, clan essentiellement masculin basé sur la richesse, l'apparat, le qu'en-dira-t-on et la maîtrise des pouvoirs juridiques avec un juge et un avocat à leur tête.
Quelques scènes particulièrement réussies viennent égayer l'ensemble, mais une fois la dernière page refermée, je pense qu'il ne me restera pas grand-chose de cette lecture dans quelques mois.
A priori, les éditions Monsieur Toussaint Louverture prévoient de continuer à exploiter la poule aux oeufs d'or en publiant d'autres romans de Michael McDowell. Il faudra que je me méfie un peu plus la prochaine fois et que je ne me laisse pas subjuguer par les ors de la couverture …
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