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Critique de didikari


Ce livre est la suite du livre de l'Elue. Si dans le premier tome le but était de chercher l'ouvrage ici l'intrigue est différente. le livre désiré lui tombe dans les mains très rapidement et la plus grosse partie du livre est consacrée à sa retranscription. du coup le présent s'efface devant le passé.
Matilda est donc à mon sens le personnage principal du roman, éclipsant Maureen et son rôle d'Elue. Il est étonnant de voir ce petite bout de femme se rebeller contre les lois de son époque, prendre son destin en main, et quel destin! Car Matilda est née femme et qu'à l'époque les femmes n'ont que peu de pouvoir. Elle va avoir une grande importance sur le plan politique mais aussi sur le plan religieux, tant chez les hérétiques (cathares) que chez les orthodoxes. Avec elle on croise toute une époque moyenâgeuse.
Maureen va prendre toute la mesure de ce qu'est le véritable message du Christ , ainsi que de son rôle dans cette histoire. Ses aventures sont bien moindres que celles de Matilda et beaucoup plus fades. Les autres personnages n'ont pas de véritables présences ou rôles.
Constat un peu étrange pour une lecture que j'ai adoré mais ce qui m'a vraiment attiré ce fut l'évocation du destin de Matilda et cette mystérieuse prophétie autour du Prince Poète.
Parce que ce tome est aussi l'occasion pour l'auteur de lancer un hameçon pour la suite. Pour ma part j'ai été bien ferré et me suis demandée d'où sortait cette prophétie.
On retrouve la magie du premier tome, dans cette vision apaisée de la religion telle qu'elle devrait être. On se prends à rêver que quelque part il y ait encore des cathares et que le message délivré par ce livre soit authentique et réunisse bientôt tous les croyants. C'est un peu angélique mais il faut avouer qu'une société basée sur l'amour et la tolérance a de quoi enthousiasmer.
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