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Critique de LoupAlunettes


La 1ère couverture est d'emblée amusante.

Ses promeneurs d'animaux de compagnie se retournant sur le passage d'un écolier tenant un poulpe en laisse.



Pas commun en effet, plus original que le choix du chien, du cochon d'inde, du poisson rouge ou du chat, c'est certain.



L'album est à peine ouvert que la 1ère image en fait une affaire, un évènement.

Une bête de compagnie très remarquée donc mais est-elle très remarquable?

Certains animaux n'en font qu'à leur tête, c'est bien connu, vous le savez bien chers lecteurs.



Page de garde, cela répond à cette question sans faux pli, remarquable!

Aviez-vous déja rencontré un poulpe en habit de pharaon, de pirate, de dompteur de fauve, de superpoulpe, de mime, de reine mère des poulpes, d'alien tout vert, de viking, de Picasso des pinceaux multiples?

Il y a de la proposition, non?



L'aventure sera t-elle toutefois pour le lecteur à la hauteur des mêmes espérances que celles du petit maître écolier (qui, à contrario, ne sait plus où se mettre devant cette joyeuse expansivité)?


Vouloir un chien et se récolter au final un poulpe savant demande une force d'adaptation certaine, il faut recomposer pour Edgar.

Assis, couché, chercher un os, c'est très compliqué à faire comprendre à un poulpe qui sait jongler et faire des purées goûteuses aux saucisses.


Martin Mc Kenna joue d'une forme de non-sens amusant, n'existant que par le truchement des désirs simples d'un petit garçon lambda.

Le décalage est délirant et il faudra faire joyeusement avec.


C'est un peu comme tout, à ce niveau.

Il faut apprendre la frustration mais peut-être que celle-ci aura un meilleur goût.

Vive Jarvis le poulpe!
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