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Critique de VALENTYNE


Belfast début des années 90
Jake, le narrateur, se remet difficilement d'une rupture avec une anglaise qui en a eu assez des bombes. Il est catholique (sans conviction). En attendant (quoi?), il bosse la semaine  : gros bras, il récupère des objets en tout genre chez des personnes endettées.
Chukie a 30 ans, il est protestant mais ami avec Jake et sa bande depuis leur adolescence (il y a un passage hilarant avec sa « rencontre » avec le pape Jean Paul II)
Le week end, et aussi en semaine, les deux potes font la tournée des bars, et ne rentrent que saouls comme des barriques ...jusqu'au jour où Chuckie a une illumination...

En toile de fonds Belfast au début des années 90 : des alertes à la bombe tous les jours, des vraies bombes aussi, des flics qui tabassent des gens sans raisons, des bagarres, des immeubles en ruine et des tags partout ...des enfants battus, des mères-courages...

Vu comme cela cela a l'air sordide mais le ton de l'auteur est passionnant : tour à tour cynique, plein autodérision , avec des traits d'humour à une page et à la page d'après on a les larmes aux yeux ...

Je mets cinq étoiles à ce livre : pour l'histoire, le style et les personnages : Chuckie m'a parfois fait un peu penser à mon idole Benjamin Malaussène dans "Au bonheur des ogres" de Daniel Pennac : à la fois réaliste et totalement improbable, on a envie de le gifler et dans le chapitre suivant  de l'embrasser ...

Marquant. A lire
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