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Critique de TheaGrivaud


Quelle erreur ! Mais quelle erreur ai-je commise en me lançant à bride abattue dans le genre littéraire du western en commençant précisément par LA pointure. J'ai cherché à retrouver ce transport de lecture ailleurs, cette ardeur de la page au bout des doigts...je ne cache pas qu'aucune de mes lectures western ne m'ont ensuite paru égales à celle-là.

Transport, c'est le mot, je crois. Il est des livres, des écritures ainsi qui parviennent à vous faire ressentir la chaleur, la faim, la poussière coagulée à la sueur, à vous faire entendre le cliquetis de s selles et le mugissement du troupeau, à vous faire respirer les odeurs de cuir, de café et de cheval comme si vous étiez là, vous aussi, à convoyer le bétail, à jouer aux cartes, à jurer et à voir la plaine défiler devant vous comme une promesse jamais atteinte.

On parle souvent du mythe américain, l'ouest sauvage, la liberté patati et patata... Lonesome Dove, oui, pourrait être un mythe. Mais ce n'est pas seulement ça, c'est aussi une fresque, un hymne. À la camaraderie, d'abord, avant tout, exclusivement. À la dureté, aussi. À la jeunesse, celle du corps ou celle des coeurs. A la piste, surtout. A l'espoir et à la persévérance.

Il ne suffit pas d'une rasade de whisky pour se remettre d'un pareil coup. Ça nous galope dans l'esprit, ça laisse une marque au fer rouge.

Pour moi, Lonesome Dove, c'est un chapeau, une flasque, un sabot, du sable, de la poussière, c'est Gus McCrae et le capitaine Call, les cochons, un cheval, un troupeau, une cafetière...une crosse de pistolet usée par les frottements.
Si vous ne seriez pas prêt à tomber en contemplation d'un tel tableau, ce n'est même pas la peine d'accrocher vos fontes, vous pouvez continuer à creuser et orpailler.
Mais moi, j'ai déjà trouvé ma pépite.
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