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Critique de Alfaric


Ce tome 8 intitulé "Le Héros", 3e épisode de la saison 2, continue d'explorer les relations tortueuses entre l'humain et le divin… (en sachant que comme toujours ceux que les dieux veulent punir, ils les frappent d'abord de folie)
On suit les jeunes Belphoron et Nicomède, qui rêvent de devenir les protecteurs de leur Cité d'Erétrie tout en s'interrogeant sur la nature même de l'héroïsme… Est-on un héros par ses actes seuls ou par leur reconnaissance par autrui ? Peut-on être héros et anonyme ? Peut-on conjuguer altruisme et ambition ?...
Leurs idées ne seront jamais confrontées à la réalité : Nicomède reconnu comme héros par la déesse Hécate et acclamé par la population comme béni des dieux pèche par orgueil avant d'être emporté par sa propre témérité… Pour Belphoron, c'est une cicatrice qui ne se refermera jamais et il se donne corps et âme pour réaliser seul les exploits qu'ils rêvaient de réaliser à deux, et au final le héros dédaigné des dieux fait rapidement oublier le héros aimé des dieux… Mais Belphoron n'en démord pas : la Déesse Hécate est responsable de la mort de son ami, et il poursuit c'est à Athènes qu'il poursuit sa carrière de justicier dans l'espoir de croiser un olympien et de lui révéler le secret confié par le monstre Scylla à son sujet… Entre le mortel et l'immortel s'engage alors une vendetta sanglante dont personne ne sort grandi : si tu recherches la vengeance, prépare-toi à creuser deux tombes… L'un fait fatalement le malheur de l'autre, et le bienfaiteur de l'humanité en devient le nouveau fléau tandis que la déesse bienveillante devient une déesse malveillante… (Belphoron et Hécate ont lié leurs destins dans les ténèbres ; mais si le mortel a su affronter courageusement les poisons du la jalousie, du deuil, du remord et de douleur, l'immortelle pourrie gâtée est passée elle par contre du Côté Obscur à la première contrariété !)

Une chouette histoire de Patrick McSpare, qui rend ici bien davantage hommage à la mythologie grecque que les gloubi-boulga de l'ancien ministre Luc Ferry… L'association de Fabio d'Auria et Roberto Viacava aux graphismes, assisté aux couleurs de Nura Sayago, est très correcte dans un style comics complètement assumé, mais cela ne suffit plus pour m'emballer. Pourtant il y a des petits trucs graphismes très plaisants (comme le découpage en flots de sangs), et contrairement aux comics, qui font déambuler des bimbos en mini-pagnes autocollants et aux mèches de chevaux scotchés aux tétons, on y va carrément niveau nichons, fesses, founes (un peu trop d'ailleurs, vu que faute de teubs il n'y a pas parité ! ^^).
La mise est abîme est peut-être superfétatoire : en fait on nous raconte l'histoire d'Homère et Cydippe, qui rencontre le tourmenté Xirès qui prostré à un carrefour leur raconte la triste histoire de Belphoron… Il y a bien le fil rouge de la série qui hésite encore entre serial et feuilleton, mais cela prend des pages qui aurait pu être utilisées pour nous expliquer pourquoi la vamp Empousea qui a juré fidélité éternelle à Hécate l'immortelle s'envoie en l'air avec tous les beaux mecs qu'elle croise, avant de jeter de l'huile sur le feu en pourrissant la vie de Belphoron et en manipulant sa divine amante… J'ai dû louper quelque chose ? (à part le jeu de mot sur « vamp » ^^)
Lien : http://www.portesdumultivers..
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