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Critique de Bazart


Bazart
08 décembre 2019
Paris les années 90, non ! Pas 1990 mais 1890. Les années impressionnistes et pointillistes, les années où Nini pates en l'air, Valentin le désossé et Aristide Bruant font les beaux soirs des cabarets de Montmartre et de Pigalle.

Les années la Goulue (figure incontournable de la belle époque dont on parlé en début d'année), immortalisées par ce peintre génial, ce petit homme difforme, ce nain boiteux qui dépense sans compter en offrant des tournées générales à tous les assoiffés de la Buttes.

Henri Marie Raymond de Toulouse-Lautrec-Monfa,noble issu d'une prestigieuse famille dont les origines glorieuses remontent jusqu'aux Croisades, a quitté Albi et sa bourgeoisie de province pour faire son apprentissage dans les ateliers des peintres Princeteau, Bonnat et Cormon.

Il a vingt-deux ans lorsqu'il arrive à Paris. A nous deux Montmartre !

Lautrec peintre connu et reconnu, mort à trente-six ans alcoolique et syphilitique.

Le Lautrec de Mégevand, c'est aussi bien une biographie violente et pourtant tendre et poétique d'un artiste hors du commun qu'un Fatum d'un jeune homme bien né luttant pour faire oublier un corps disgracieux.

Ce peintre, affichiste génial qui se perd dans des nuits alcoolisées, payant la compagnie des autres pour ne pas s'effondrer.

Récit déchirant d'une vie d'homme, mais aussi peinture d'une époque et d'un lieu qui laisseront une empreinte indélébile dans le XXe siècle à venir.

Matthieu Mégevand aime Lautrec et surtout, nous le fait aimer.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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