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Critique de dagonides
Ce roman jeunesse de JF Ménard est le deuxième et dernier d'une mini série policière, "Basile et Antonin". Les héros, âgés approximativement de 18 ans, dénouent des intrigues policières, faisant de ces deux tomes un équivalent français des histoires anglo-saxonnes de jeunes détectives d'Alfred Hitchcock ou d'Anthony Horowitz, ou la séries des Frères Hardy, des Soeurs Parker...
> Basile est roux, roule en moto, porte le blouson de cuir. Il est intrépide, un peu bad boy.
> Antonin est brun, est timide, suiveur et ne parle que de manger...
Tous les deux travaillent pour un restaurant, "Le Gaulois Gourmet", le thème de la nourriture cher à l'auteur revenant souvent. Ainsi, dans ce "Les Croisés du 7ème dieu", il s'agira de sauver l'héritière d'une usine de conserves !
A l'usage, le duo de Basile et Antonin fonctionne finalement comme celui des héros de la série moderne "Psych, médium malgré lui" : un risque-tout un peu fou entraîne avec lui un ami d'enfance plus raisonnable ; que ce soit dans le roman ou dans cette série, les pièges tendus aux vilains sont tout aussi cousus de fil blanc, et la nourriture revient souvent dans les conversations...
Le ton est sympa, l'histoire est entraînante. Pourtant je ne mets que 3/5 pour deux raisons :
> D'abord, certains éléments du débit sont posés trop vite. Je pense à l'accident du début, la dame sauvée qui expose toute l'intrigue à venir par le menu (si j'ose dire) dans des dialogues pas follement naturels. Et à la secte, dont on ne comprend ni comment elle embringue si facilement les gens le phénomène de séduction et d'emprise progressive n'est pas décrit) ni comment elle accepte nos héros dans ses rangs.
> Ensuite, des facilités dans l'enquête. Nos héros n'ont qu'à poser une questions pour que tous ceux qu'ils croisent leur racontent tout ce qu'ils savent avec affabilité. Pour le dénouement final, pourtant très bavard et explicatif, je n'ai toujours pas compris comment le traître de l'intérieur et la fausse Irène avaient fait connaissance et monté leur coup, alors que rien dans leurs trajectoires ne semble les rapprocher.
Une lecture et une écriture agréable, au service d'une enquête peut-être pas totalement au niveau !
> Basile est roux, roule en moto, porte le blouson de cuir. Il est intrépide, un peu bad boy.
> Antonin est brun, est timide, suiveur et ne parle que de manger...
Tous les deux travaillent pour un restaurant, "Le Gaulois Gourmet", le thème de la nourriture cher à l'auteur revenant souvent. Ainsi, dans ce "Les Croisés du 7ème dieu", il s'agira de sauver l'héritière d'une usine de conserves !
A l'usage, le duo de Basile et Antonin fonctionne finalement comme celui des héros de la série moderne "Psych, médium malgré lui" : un risque-tout un peu fou entraîne avec lui un ami d'enfance plus raisonnable ; que ce soit dans le roman ou dans cette série, les pièges tendus aux vilains sont tout aussi cousus de fil blanc, et la nourriture revient souvent dans les conversations...
Le ton est sympa, l'histoire est entraînante. Pourtant je ne mets que 3/5 pour deux raisons :
> D'abord, certains éléments du débit sont posés trop vite. Je pense à l'accident du début, la dame sauvée qui expose toute l'intrigue à venir par le menu (si j'ose dire) dans des dialogues pas follement naturels. Et à la secte, dont on ne comprend ni comment elle embringue si facilement les gens le phénomène de séduction et d'emprise progressive n'est pas décrit) ni comment elle accepte nos héros dans ses rangs.
> Ensuite, des facilités dans l'enquête. Nos héros n'ont qu'à poser une questions pour que tous ceux qu'ils croisent leur racontent tout ce qu'ils savent avec affabilité. Pour le dénouement final, pourtant très bavard et explicatif, je n'ai toujours pas compris comment le traître de l'intérieur et la fausse Irène avaient fait connaissance et monté leur coup, alors que rien dans leurs trajectoires ne semble les rapprocher.
Une lecture et une écriture agréable, au service d'une enquête peut-être pas totalement au niveau !
