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Critique de jmb33320


Un court roman et deux nouvelles sont rassemblés dans ce volume. Comme s'en explique Eduardo Mendoza dans un prologue intéressant les convergences entre ces trois narrations ne sont pas évidentes à repérer. Ses trois personnages principaux auront un destin hors du commun, d'une certaine façon exemplaire, mais en dehors de tout critère moralisateur.

« La baleine » est celui des trois textes qui m'a le plus convaincu. C'est le plus long mais de mon point de vue le plus romanesque. Il se passe à Barcelone en 1952. Se tient dans la ville cette année là un congrès eucharistique mondial. le narrateur est un jeune garçon dont la riche tante Conchita héberge à son domicile, pour cette occasion, un évêque d'Amérique du sud. Mais rien ne se passera comme prévu et l'évêque devra rester en Espagne…

« La fin de Dubslav » met en scène un homme proche de la trentaine qui, entretenu par sa mère qui est un médecin renommé, passe sa vie à voyager après avoir fait des études jamais terminées. Il ira en Afrique. Il a souffert de deux crises, de nature indéterminée, mais qui l'ont amené aux portes de la mort.

« Le malentendu » dont il est question dans cette dernière nouvelle est de nature littéraire. Antonin Cabrales Pellejero, jeune délinquant, se retrouve en prison. Pour obtenir une remise de peine il s'inscrit à un cours de littérature dispensé par une jeune mère de famille en mal d'emploi, Inès Fornillos. Le moins qu'on puisse dire c'est qu'il n'est guère brillant. Pourtant il se fera un nom dans le monde littéraire…

L'écriture d'Eduardo Mendoza est toujours aussi ensorcelante, ici peut être parfois un peu verbeuse tant ses personnages ont de raisons de devoir se justifier. Mais ça reste de l'excellente littérature, audacieuse et prenante.
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