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Critique de patriciabiron
Ils étaient douze, douze amis qui se sont rencontrés dans leurs années de lycée. C'était dans les années 90 à Lyon. Cette bande c'était la famille, celle qu'on se construit, celle où l'on partage les bons et les mauvais moments. Un soir de juin 1996, elle est devenue la bande « Les imbéciles heureux » sur une simple question posée par Camille, qui a immortalisé leurs réponses grâce à sa fidèle caméra : « Qu'est ce que le bonheur, selon toi ? ».
Les années ont passé et la vie a suivi son cours. Certains se sont un peu éloignés, mais des contacts ont plus ou moins été gardés. Pour Florence, son frère Nico, Camille et Marie les liens sont restés étroits. En 2016, Florence émet le souhait de réunir la bande au complet, et malgré les quelques réticences de Nico, les 3 amies vont s'atteler à la tâche. Seulement, un paramètre a changé, car dans leur bande, ils ne sont plus que onze.
Le récit s'organise autour de la question de Camille sur le bonheur et sur le deuil d'un ami. L'auteure, dont j'avais beaucoup aimé le premier roman « Les sales gosses », amène ce petit groupe à réfléchir sur ce que sont devenues leurs rêves et ambitions de jeunesse vis à vis de leur vie d'aujourd'hui. Entre tristesse, émotion et humour, l'auteure a réussi le tour de force de décortiquer avec une plume juste et percutante, les réflexions et échanges de cette bande, où divorce, séparation, burn out, et deuil ont produit leurs effets pervers. La question de la vraie famille est aussi bien illustrée par l'auteure qui nous livre quelques révélations sur leur passé familial. Les échanges inter-générationnels m'ont beaucoup émue je l'avoue. Comment puiser sa force dans les coups du sort ou comment faire tourner la roue dans le sens inverse, sont-elles des questions qui sont de notre ressort ou avons-nous besoin d'aide pour y répondre ?
Avec ses deux romans, j'avoue que l'auteure m'a totalement séduite. J'aime sa plume affûtée et si juste que je me suis reconnue dans certaines situations et dans plusieurs personnages. Ce roman, c'est un peu de nous, d'hier et d'aujourd'hui. Ce sont nos rêves et ce que nous en faisons, ce sont les sentiments d'amour et d'amitié qui nous animent, et la résilience nécessaire après chaque coup dur pour vivre la vie que nous avons décidée de vivre.
Les années ont passé et la vie a suivi son cours. Certains se sont un peu éloignés, mais des contacts ont plus ou moins été gardés. Pour Florence, son frère Nico, Camille et Marie les liens sont restés étroits. En 2016, Florence émet le souhait de réunir la bande au complet, et malgré les quelques réticences de Nico, les 3 amies vont s'atteler à la tâche. Seulement, un paramètre a changé, car dans leur bande, ils ne sont plus que onze.
Le récit s'organise autour de la question de Camille sur le bonheur et sur le deuil d'un ami. L'auteure, dont j'avais beaucoup aimé le premier roman « Les sales gosses », amène ce petit groupe à réfléchir sur ce que sont devenues leurs rêves et ambitions de jeunesse vis à vis de leur vie d'aujourd'hui. Entre tristesse, émotion et humour, l'auteure a réussi le tour de force de décortiquer avec une plume juste et percutante, les réflexions et échanges de cette bande, où divorce, séparation, burn out, et deuil ont produit leurs effets pervers. La question de la vraie famille est aussi bien illustrée par l'auteure qui nous livre quelques révélations sur leur passé familial. Les échanges inter-générationnels m'ont beaucoup émue je l'avoue. Comment puiser sa force dans les coups du sort ou comment faire tourner la roue dans le sens inverse, sont-elles des questions qui sont de notre ressort ou avons-nous besoin d'aide pour y répondre ?
Avec ses deux romans, j'avoue que l'auteure m'a totalement séduite. J'aime sa plume affûtée et si juste que je me suis reconnue dans certaines situations et dans plusieurs personnages. Ce roman, c'est un peu de nous, d'hier et d'aujourd'hui. Ce sont nos rêves et ce que nous en faisons, ce sont les sentiments d'amour et d'amitié qui nous animent, et la résilience nécessaire après chaque coup dur pour vivre la vie que nous avons décidée de vivre.
