AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de LPV


LPV
10 novembre 2020
Bien. le moment tant redouté est enfin arrivé. C'est fini, c'est le moment d'écrire sur la lecture de ce XIIIe tome. J'ai pensé un moment à délayer jusqu'à demain, pour faire durer le plaisir, mais à quoi bon ? Et puis, point de plaisir, ici. C'est la rage de perdre les Siorac qui parle ici. Parce que Dieu bon, du plaisir, il y en a. A avoir découvert cette oeuvre, à l'avoir lue, à la partager avec vous, et à savoir que, bien au chaud dans ma bibliothèque, elle pourra être relue. Mais donc, badaboum, c'est la fin. Ce volume-là n'est pas le meilleur, mais enfin tout y est (Pierre-Emmanuel, Louis XIII, Anne d'Autriche, Richelieu, Mazarin, et last but not least, Louis XIV), et notre héros arrête un peu de faire le chattemite fidèle et fait honneur (vraiment) à son sang. La politique est parfois un peu lassante (et certes elle a dû l'être) mais les petites piques de Richelieu valent leur pesant d'or. La belle lectrice est parfois un peu trop présente aussi, mais bon, la femme en général en prend bien assez pour son grade au long de ces XIII volumes, on peut bien se permettre d'interrompre le cours de l'Histoire quand bon nous chante ("l'Histoire, c'est moi", ou quelque chose du genre). Mais surtout, ah, est-ce bien une vrai réclamation tant j'entends déjà d'outre-tombe que c'est une "question toute féminine": quid d'Orbieu ? Saura-t-on jamais si l'accorte chambrière qui y règne d'une main maîtresse nous aura fait son petit bâtard avant Catherine ? Et le parler d'oc, hein ? Enfin, les temps changent... Et cette Fortune de France, au final, c'est bien la nôtre, d'en avoir un jour feuilleté les premières pages.
Commenter  J’apprécie          20



Ont apprécié cette critique (2)voir plus




{* *}