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Critique de Mulder_Ivy


Magnifiques dessins contemplatifs aux atmosphères gothiques et art nouveau, « End #1 Elisabeth » est une bd à la forme majestueuse et envoutante mais toute cette beauté s'étale au détriment du fond.
L'histoire ? Elisabeth, 13 ans, assiste à son enterrement. Ses parents et sa soeur ne la voient pas. Son pensionnat est bizarre mais pas autant que son intrigante soeur Dorothéa aux pouvoirs inconnus. Est-elle un fantôme ? Son amie Nora est persuadée qu'elle n'est pas morte. En attendant, Elisabeth erre dans les limbes d'un jardin enténébré accompagnée d'Ulysse un chat-serpent lugubre, Napoléon une chauve-souris—poule et Léonardo un crapaud-araignée. Elle essaie d'entrer en contact avec sa soeur mais tout ne se passe pas comme elle le souhaite.
Je crains fort qu'il n'y ait jamais de suite à cette histoire, malgré de remarquables et riches illustrations, de funèbres couleurs contrastant avec des personnages opalescents, jeunes filles lactescentes aux lèvres groseille, l'histoire reste sibylline et c'est certainement cela qui explique que 8 ans plus tard, il n'y a toujours pas de tome #2. Je n'ai pas l'habitude de lire des bandes dessinées peut-être ne suis-je pas assez indulgente.
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