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Critique de jovidalens


Ce n'est pas l'intrigue qui fait l'intérêt de ce livre : elle est si mince !
Mais plutôt l'amusement de l'auteur à écrire un polar dans la grande tradition du polar "à la papa" : les flics sont incapables de s'en sortir sans l'aide du brillantissime détective privé, avec florilège d'expressions genre "Les tontons flingueurs" matinées de quelques mots d'occitan. Si le parfum de la testostérone est dominant, les femmes y sont belles et intelligentes, et c'est là le "coup de canif" à la tradition de ce genre littéraire de la Série Noire.
Qu'importe l'intrigue - il n'y a pas de suspens - puisque l'auteur nous promène dans un Toulouse qu'il aime entre résurgence des luttes ouvrières, et des émigrés espagnols.
Ce que j'ai préféré : l'étymologie occitane de Varsovie, qui signifie "verse vin", beaucoup plus gouleyante que le nom d'une capitale lointaine ; celle du nom du marché aux puces : l'inquet "antique vocable languedocien, importé d'Allemagne, signifie hameçon, un rapport évident avec la pêche aux bonnes affaires", auquel j'ajouterai, l'évocation du crochet qui terminait le bâton dont étaient équipés les biffins pour ramasser ce qui trainait dans les coins sombres.
Conclusion : un plaisir partagé avec Claude Mesplède autour d'un genre littéraire qui ne se prend pas au sérieux et...une grande envie d'aller trainer à Toulouse.
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